Laitues et chicorée Les salades sont dans les choux

Les excès de pluviométrie et le manque de luminosité ont eu raison des productions de laitue et de chicorée, indique le ministère de l’Agriculture dans sa dernière note sur le secteur. Avec des surfaces plutôt stables en laitue, « la production d’été (231 millions de têtes) est à nouveau historiquement faible, souligne le ministère, et en retrait de 9 % sur un an ».

Prix dynamiques

Seul point positif dans le tableau : les prix restent fermes. En laitue, ils demeurent supérieurs en juin de 18 % aux prix de l’année passée en laitue, et de 27 % en chicorée. La hausse récente des températures devrait par ailleurs redynamiser la consommation.

Les importations espagnoles, représentant plus des trois quarts des importations pour ce type de production, sont cette année en retrait de 7 %.

Le Nord-Ouest garde le contrôle des productions

Les bassins du Nord, de l’Ouest et du Centre-Ouest accueillent toujours la majorité de la production. Dans l’ensemble de ces régions, note le ministère, « la veille sanitaire a dû être renforcée, au prix parfois de destructions au champ ». Les surfaces demeurant près de la moyenne, c’est bien le rendement cette année qui sera touché.

Le retour de condition favorable pourrait toutefois, d’après les services du ministère, « permettre à la production de retrouver en juillet 2018 le niveau de juillet 2017 ».